- note de l'auteur:
- J'ai un peu de mal à jouer Marlow, toutes mes excuses par avance
Ishra : Monsieur, j'ignore qui vous êtes mais je vous apprécie déjà ! Même si, je crois, la vie n'est pas une scène de théâtre, j'aimerai pouvoir écrire mon propre destin.
Marlow relâche enfin sa main et porte à ses lèvres son verre. Il prends le temps de savourer cet alcool mauvais pour le simple plaisir de camper un peu plus le personnage, avant de le reposer.
Marlow: Cela ne tiens qu'à vous ma chère. Prenez une plume et un peu de papier ou bien simplement donnez-vous les moyens de le faire.
Ishra : Cependant, ma situation n'est pas la plus à plaindre. Voyez cette dame... Elle a tout, comme moi sans doute. Mais l'homme qui l'accompagne... On dirait qu'il n'est rien, à peine plus important qu'un meuble. Alors peut-être devrai-je cesser de me plaindre, non ? (se tournant vers l'endroit où a disparu Annaelle) Et je pense ne pas avoir autant souffert que la moitié des gens ici.
Le regard de Marlow se fait plus sombre tandis qu'il suit celui de cet étrangeté ailé. Très vite il s'efforce de détourner les yeux et reprends plus jovial
Marlow : Nous ne souffrons simplement pas tous des mêmes maux. Le tout est d'y faire face car le reste du monde ne le fera pas pour vous.
C'est alors que rebondit contre les murs du couloir le claquement de quelques mèches blanches. Avec cette hésitation et méfiance qui ne l'avait jamais véritablement quitté, malgré les attentions de Dante, Ellie laisse apparaître son visage puis son corps tout entier pour venir l'adosser contre l'encadrement de la porte. Ce petit bout de femme cherche ses yeux étrangement semblable, s'y accroche puis s'en échappe.
Ellie : Je vous ai entendu.
Ce fut tout ce qu'elle dit et elle attend, sans trop s'avoir quoi exactement à moins qu'elle ne le sache pertinemment justement. Elle s'inquiète pour lui, autant qu'il l'inquiète mais elle ne l'avouera pas. Ellie voudrait le voir crever à des milieu de lieux d'elle, pour oublier ce qu'elle n'est pas: humaine. Mais ce frère imposé par le destin, ce morceau de malchance, elle y tiens. Alors elle reste là et elle attends, un geste de lui, un geste envers le clone qu'elle n'a jamais choisit d'être. Le reste du monde ne l'intéresse pas, cet étranger (Jérémie) y compris.
Dernière édition par Esclarmonde le Lun 17 Aoû - 19:38, édité 2 fois